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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 21:18

 

 

 

Parce qu'aujourd'hui encore, 

je me demande ce qui lui est passé par la tête ce soir là.

Au lieu de me remémorer ce qu'il a dit, fait, ou ce qu'il aurait du éviter de faire,

je vais plutôt me repasser le film à l'envers.

En me mettant à sa place,

vu que visiblement, lui ne s'est jamais mis à la mienne...

 

 

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C'était un jeudi soir,

et j'avais enfin réussi à la faire céder à mon envie de la revoir.

J'avais passé l'après midi à lui envoyer des sms,

pour qu'elle pense à moi et je ne change pas d'avis.

J'étais certain de mon charme,

certain qu'elle craquerait et serait enfin à moi.

Il n'y a rien de plus énervant qu'une fille qui me résiste.

Il n'y a rien qui puisse me résister,

pourquoi fait elle donc son intéressante en me faisant ainsi languir?!?

Peu importe, ce soir elle est à moi!

Pour 1h, une nuit ou pour la vie.

 

Je voulais la combler,

pour sentir la défaillance dans ces yeux,

au moment où elle comprendrais qu'elle est folle de mon être.

Les femmes sont facilement corrompues.

Elle est arrivée, en retard,

j'ai cru comprendre qu'elle n'était jamais à l'heure.

Je ne lui en ai pas tenu rigueur,

bien que lui ai fais remarqué.

Elle avait dus réfléchir des heures entières à

la tenue qu'elle porterait.

Je sentais son parfum,

une douce vague fleuri qui me donnait encore plus envie d'elle.

Elle semblait timide, malgré nos échanges frénétiques par sms,

ou de vive voix par téléphone.

Elle semblait même presque déçue de passer à la vitesse supérieure.

Nous avions un ami en commun,

un de ces exs à qui j'avais demandé un débrief' total de sa personne,

si mystérieuse.

Il ne voulait pas m'en dire plus que ce que je savais déjà, 

pourquoi diable s'émanait il tant de questions autour d'elle?!?

 

Nous sommes allés prendre un verre.

Au moment où elle s'est levée pour aller fumer une cigarette dehors,

je marchais dans ses pas,

pour admirer le haut de son dos sublimé par une robe décolleté tout en dentelle noire.

Elle était somptueuse.

J'en devenais presque en trans.

Je ne pouvais plus la quitter des yeux. 

Je tentais de me rendre intéressant,

mais je ne semblais pas la passionner.

Elle paraissait ailleurs, comme impatiente de me quitter.

 

Mais jamais je ne la laisserais partir.

Pas comme ça.

 

Je n'ai rien prémédité,

je n'y avais même jamais songé,

ni pour elle, 

ni pour une autre.

Mais tout mon corps était comme possédé.

Elle me rendait dingue.

Ses grands yeux verts me toisaient,

tels deux yeux de bitch qui m'aguichaient.

Je ne savais que penser.

Dans le fond, je savais qu'elle me voulait,

une atmosphère sexuellement dense flottait dans les airs.

 

Elle parlait peu,

trop envoutée par mes paroles,

elle les buvait comme les Martini red qu'elles commandaient,

cul sec.

Ses longues mains s'agitaient sur la table,

telles des tentacules avec la tête rougie par son vernis brillant.

Je sentais monter en elle le désir, 

et décidais de couper court à ce petit jeu de dupe.

 

Je lui dis de me suivre pour un dîner romantique.

Elle me dit qu'elle acceptait,

mais uniquement le dîner, sans le romantisme.

Je compris là qu'elle comptait passer aux choses sérieuses

dés la fin de notre mise en bouche.

Je sortie le grand jeu,

dîner aux chandelles dans un restaurant bien connus des parisiens

ayant du goût.

A présent, elle fondait d'envie de m'embrasser.

Les verres de vins qu'elle buvait n’étaient qu'un prétexte

pour mieux se lâcher après le repas.

Les moues d'ennuies qu'elle prenait,

n'étaient qu'une incitation pour que j'insiste dans mes avances.

 

J'insistais donc.

Je l'ai raccompagné.

Pensant au dernier verre, chez elle.

Mais même arrivés devant sa porte, elle continuait son petit jeu.

Difficile de ne pas se laisser prendre et de lui tourner les talons de honte.

Mais, je suis plus intelligent que les autres,

et insistais encore.

Quand elle tenta de refermer la porte sur moi,

j'insistais encore.

Quand elle me repoussa pour ne pas que je la touche,

J'insistais encore.

Quand elle se mit à pleurer et crier,

j'insistais encore.

Je savais que ça faisait partie de son excitation,

qu'elle voulait que je la force,

que je la brusque,

elle, qui se faisait passer une fille farouche,

cachée en elle de beaux trésors de dévergondages.

Je le sentais.

 

Je le sentais...

jusqu'au moment où je me suis réveillé,

en la voyant sangloté dans un coin de son grand appartement haussmannien.

Là, je dois avouer, que je me suis senti un petit peu moins sùr de ma séduction.

Pour éviter toutes accusations, je me suis vite échappé.

J'ai rejoins des amis, et finis ma nuit comme s'il ne s'était rien passé.

D'ailleurs, il ne s'est rien passé!

 

Je l'ai évité,

Elle a fait de même.

Je n'ai plus jamais entendu parlé d'elle.

Preuve que dieu existe.

Je prie tous les soirs pour qu'elle la ferme...

Je n'ai rien fait de toutes manières,

elle le voulait aussi.

 

 

 

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