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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 20:50

 

 

 

L’inspiration me revient instantanément

Lorsque je décidais de couper le cordon ombilical

d’avec ma mère.

Et pour ça, seule la mort

pouvait me sortir de cette turpitude

dans laquelle je me noyais.

Amie- mère.

Mère - amie,

le lien devenait trop fort,

trop pressant.

Mais je ne m’en rendis compte

que le jour où je découvris,

que nous nous partagions le même homme…

 

Allé aujourd’hui, que je suis de nouveau saine

de corps et d’esprit,

aujourd’hui que mon nouveau statut

est celui de tueuse familiale,

je peux tout vous confier.

L’âme en paix et le sourire aux lèvres.

 

Comme je vous le disais,

nous  étions proches,

nous vivions comme deux sœurs,

A la fois inséparables et en même temps indépendantes.

Je travaillais à l’époque dans un cabinet de tendances parisien,

elle était assistante de collection dans une boite de luxe.

Nous étions les reines de nos deux générations,

et dominions la tendance parisienne de part nos talents

artistiques reconnus de tous.

 

Nos vies personnelles aussi, exaltaient.

Ma mère en bonne cougar qu’elle était,

s’était fixée comme limite la trentaine.

Moi en pleine jouissance de mes 25 printemps n’avais aucune limite…

 

Je papillonnais de soirées parisiennes,

en vacances à Cannes,

d’hommes en hommes,

parfois même quelques femmes se perdaient dans mes draps.

J’étais comblée.

Et j’avais la mère parfaite,

qui avait su combler l’absence d’un père,

qui par ailleurs aurait été inutile à notre bonheur.

 

D'ailleurs aucun homme n'avait réussi à se greffer à ce bonheur.

Toutefois, j'en avais rencontré un sur un site huppé de rencontres,

permettant à l’élite de ne pas perdre son temps

avec le petit peuple.

Le courant été bien passé mais je n’avais réussi à passer le cap

de la rencontre.

Peu importe,

je n’avais pas le temps de penser à lui

avec mes nombreuses autres aventures.

Je vaquais donc, langoureusement à mes occupations.

Quand il m’annonçait couper court à ce virtuel échange,

ne me sentant pas assez impliquée,

je lui dis donc adieu dans un dernier sms.

 

 

Depuis, le silence entre nos deux iPhones,

remplis de messages intenses échangés entre nous,

symbolisait notre oublie  réciproque l’un de l’autre.

Comme quoi la présence physique est seule a créée la dépendance

de deux êtres.

 

Les jours passaient,

Les mois aussi, en toute logique.

On était à présent en été.

Je multipliais les soirées en plein air.

Ma mère et moi étions plus proches que jamais.

Je commençais pourtant à penser à prendre mon appart.

Même si nos 120 métre carré étaient bien assez grands pour deux,

j’aspirais à pouvoir niquer mes passades d’un soir

sans que ma mère ne les rencontre au petit dej’ le lendemain.

Bref.

 

Ce fut donc à la pendaison de crémaillère d’une collègue,

que j’annonçais la nouvelle à maman.

Elle ne réagit pas et me souhaita une bonne soirée,

mais je la sentais comme distante à l’autre bout du fil.

Je ne m’y attardai pas plus que ca,

lorsque je dus me présenter à un certain Reggiane Gians

(Dans un soucis de préserver l’anonymat des personnages de cette

histoire vraie nous leur avons affubler de joyeux pseudonymes)

L’échange de nos deux noms ne fit qu’un tour dans nos deux sangs

et nos yeux se mirent à briller de voir que l’attirance virtuelle

était réciproque in the real life.

Je ne mis que 2 petites heures à succomber

et à lui promettre (intérieurement) fidélité à vie.

 

 

Je passerais les détails mièvres de nos premiers échanges de bonheur.

Qui s’ensuivirent d’une rencontre rapide avec sa mère,

puis la mienne.

Et l’attirance de cette dernière qui fit exploser le plafond

tant elle grandit vite.

Je l’ai sentis dés le début, je la connais comme si je l’avais faite.

Heureusement que ce n’est pas le cas d’ailleurs,

sinon j’aurais avorté pour ne pas mettre au monde tel monstre.

J’ai su à la première seconde qu’il c’était passé quelque chose.

Il n’était plus pareil.

Elle non plus.

Elle cranait.

Comme une gamine qui a volé le gouter de son petit frère.

Elle se sentait forte alors qu’elle avait succombé à un faible.

« Peu importe contre qui, tant qu’on a la victoire »,

Elle devrait en faire son hymne.

Enfin,

je ne lui en ai pas laissé le temps.

 

Je ne pensais pas aller si loin,

sur le coup.

Je pensais me résonner,

me calmer,

mais la fierté m’a poussé à sa mort.

 

Je me retrouve aujourd’hui donc,

Sans père,

ni mère.

J’ai perdue mon travail,

mon appart,

ma vie.

Mais j’ai gagné des séances de psy gratuites,

et surtout…

J’ai retrouvé l’inspiration !

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 22:44

 

 


 

17h30...

Charly déboule dans ma chambre.

Surexcitée.

Elle me propose un pique nique aux Tuileries.

Il nous a bien fallu 2h pour nous décider sur nos tenues.

2h pour finalement opter pour le jean/tee shirt vintage,

qui parait vieilli par le temps, 

alors que c'est le plus neuf de mon armoire.

Chaussée de Converses, je sais que la soirée

et la nuit vont être longues.

Aucun pique nique ne se termine normalement

quand c'est Charly qui vous invite.

 

Champagne, chips à la moutarde,

foie gras et sandwich au saumons dans nos sacs,

sauront éponger les litres de vodka qui suivront.

C'est ce que nous nous disions en payant à la caisse

du Monoprix,

avant de rejoindre nos amis.

 

C'est en bord de pelouse, 

déjà bien installés,

que nous avons trouvé assis en rond sur les chaises vertes

et rouillées notre joyeuse bande de fêtards.

Le pique nique,

comme toujours,

s'est rapidement terminé

en beuverie.

La soirée pouvait commencée.

 

D'appartements parisiens en appartements parisiens,

nous foulions les pavés des rues,

le sourire et la bouteille aux lèvres.

L'agitation se multipliait aussi vite que l'alcool dans nos sangs.

La tristesse disparaissait en même temps que le jour.

Ce fut l'été le plus pittoresque de toute mon existence.

 

Voila, comment se déroulaient,

en général,

nos soirées, 

nos retrouvailles,

notre vie.

J'étais alors encore étudiante,

dans une grande école d'art.

J'aimais la musique, le vieux rock me faisait plané.

J'étais rentrée dans cette catégorie de jeune,

qui snobe leur époque,

et rêve à des passés révolus.

J'étais amoureuse aussi.

Chaque jour différemment,

chaque heures un peu plus,

et chaque fois d'une personne différente...

 

J'avais comme besoin de tout connaitre,

de repousser mes limites.

C'est l'âge…

 

 

Charly,

était mon acolyte,

mon double,

la partie schizophrénique de mon être.

Elle pensait moi,

je pensait elle.

Nous n'étions qu'une et pourtant si différentes.

 

D'heure en heure, 

je sentais,

ou plutôt,

ne sentais plus,

mes pensées se perdrent dans un méandre

de fumée rose.

Le champagne me portait et me rendait belle,

exubérante, drôle et peu farouche.

Je me prêtais à des aventures d'un soir,

avec ceux qui s'attendaient à un morceau de vie.

Et m'entichais lamentablement,

de ceux qui en moi,

n'entrevoyaient qu'une passade.

Je ne pleurais pas, ni le soir,

ni le lendemain.

Je vivais.

Je passais mes journées à être formater à une vie sans goût,

et ne voulais faire de même avec la nuit.

Aucune règle, sauf celle de ne pas en avoir.

 

 

L'aube nous accompagnant, 

je me vis entrer dans une sorte de salon privé.

Où canapés bas et verres à volontés fusaient.

Une musique rétro tanguait dans mes oreilles,

mais je n'avais en tête que "mon truc en plume" de Régine,

souvenir d'un passage bref au Banana café en début de nuit.

 

On me proposa moult et moult substances,

plus attrayantes les unes que les autres.

Mais je ne cédais pas !

Jusqu'a cette petite bouteille en verre,

qu'il me suffisait d'inhaler pour sentir soudain ma tête

enfler telle une montgolfière.

Les baisers volés s'entrecroisaient sur mes lèvres,

sans qu'aucun  ne parviennent à me retenir.

Je me laissais voguer dans les airs.

J'avais besoin d'un petit coup de foudre!

Celui de ce soir,

qui me sortirait de l'orgie qui se préparait.

J'avais perdu Charly.

J'avais perdu les autres.

Je n'avais à présent d'yeux que pour lui.

Loin d'être la seule.

Je cherchais, perdue dans mes nuages violacés,

la meilleure façon de lui plaire,

même si cela ne devait durer qu'une nuit.

Je sentais qu'elle serait inoubliable et interminable.

 

 

Ce sont mes yeux qui l'on attiré.

J'ai des yeux de bitch.

J'avais besoin de lui ce soir là,

Afin de noyer ma déchéance dans un regard vitreux,

retrouver en lui,

l'état dans lequel j'étais.

Pour me sentir moins pitoyable,

de voir la plus belle personne au monde

dans un état proche de la bêtise absolue.

Il n'était pas que beau.

Mon coup de foudre prenait forme.

J'entrepris de continuer de boire,

afin de rester dans mon coma de Byzance.

Proche de la mort, on ne peut que mieux apprécier la vie.

J’appréciais, j'appréciais…


Des claques,

giclaient sur ma figure.

On me secouait dans tout les sens.

Je ne comprenait pas et souhaitais seulement partir avec lui.

Il m'avait choisie.

Parmi tout ces gens, 

tous en total déséquilibre mental,

en totale déchéance,

il me prenait la main et me tirait vers lui.

Et c'est tout naturellement que je me suis laissée

partir,

dans ses bras.

J'avais terriblement froid mais je sentais que,

plus le froid me prenait,

plus proche de lui je serais.

Les voix,

les claques,

et l'agitement autour de moi,

se faisait lointain à présent...

Puis tout à coup,

plus rien!

Le calme et la pureté.

Enfin, lui et moi étions réunis.

 

A vrai dire,

Si cet été fut si pittoresque à mes yeux,

C’est probablement car ce fut pour moi,

le dernier.

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 20:17

 

 

 

Je ne parviens pas encore à comprendre,

comment le temps peut être si subjectif.

Les minutes parfois s'envolent comme

de la poussière d'étoiles en plein vent.

Mais à cet instant précis, elles sont aussi lourdes que

du marbre et se déplacent avec gêne.

 

Ca sent doucement la fin de journée.

le ciel, tel un grand père,

se tasse lentement devant mes yeux.

L'air se met en mode nuit,

et les bruits s'assourdissent.

C'est dans cette atmosphère,

que je l'ai rencontré.

Je me retrouvais là face à lui,

et me sentais comme un flocon de neige

sur le capot d'une voiture chaude.

A mille à l'heure,

je fondais.

Il avait tout pour m'attirer.

Il fallait donc que je le fuie.

Car, tout homme qui répond 

à mes exigences de séduction,

est obligatoirement mauvais pour moi.

 

Si jamais le premier échange de paroles se produisait,

je devrais,

ensuite,

rapidement le faire disparaitre de la surface de la terre.

 

Je ne voulais surtout pas culpabiliser,

et me dire que le premier pas venait de moi,

et que je devais l'épargner de ne pas

m'avoir choisie.

Je le laissais donc venir,

sans même chercher son regard ou son attention.

Je n'ai pas besoin de chercher cela,

j'ai un certain pouvoir d'attraction.

Je suis irrésistible car pas intéressée.

Les hommes courent les femmes inaccessibles.

 

Il tournait autour du pot.

Discutait autour de moi sans venir me parler.

Je commençais à doucement m'impatienter.

1h passa, la plus longue de ma vie,

jamais on ne m'avait autant fait attendre, 

car à la fin je sentais qu'il savait.

 

Il savait que s'il me parlait,

ce serait la fin.

 

Puis, il est venu,

m'a pris par la main,

m'a entrainé dans la rue, 

loin du bruit assourdissant de l'endroit où nous nous trouvions.

Claquement de porte,

il a murmuré une adresse,

bruits de freins, radios en sourdine,

pas un mot,

claquement de porte bis,

bruit de nos pas effrénés sur le bitume.

Ses boots faisaient presque autant de bruit que mes Louboutins.

Les trois portes blindées ne nous ont pas résisté,

ascenseur,

toujours pas un mot,

cliquetis des clés dans la serrure,

porte qui claque,

et....

Silence.

Un silence rassurant,

apaisant,

naturel et définitivement étrange.

 

Comment a-t-il su?

Comment?

Je suis restée plantée dans l'entrée,

affublée de ma fourrure 

et perchée sur mes 10cm,

pendant un laps de temps qui me parut infini.

Il avait disparu mais je sentais l'odeur d'une blonde.

 

Je savais qu'à présent, je ne pouvais plus revenir en arrière.

Je décidais même de changer de tactique,

et de ne plus laisser aucun homme non pas m'adresser la parole,

mais poser les yeux sur moi.

Ne serait-ce qu'une seconde.

Sans quoi je les enverrais direct au paradis.

A défaut qu'ils ne me propulsent encore en enfer.

Pour être franche,

je n'ai encore jamais sauté le pas!

Je n'arrive pas à me décider,

de la bonne façon de m'en débarrasser.

 

Quand je me décidais enfin à bouger mes petites fesses

de devant l'entrée, je m'aperçue que le jour se levait

et que je mourrais,

à présent,

d'envie de discuter avec ce jeune inconnu.

Je partie dans une douce visite de son appartement.

Grand, luxueux, aménagé avec gout,

tout à l'image de son habitant.

 

Pas de trace de lui,

juste ce fumé de cigarette qui flottait dans l'air.

 

....une boots,

l'autre,

son tee shirt vintage en boule.

Non...

Je ne peux le croire !

Son pantalon,

au pied du lit.

Il est là, il dort.

Il est fou.

Il me ramène chez lui, 

sans un mot,

et me plante là pour aller...

Se coucher.

Il dort le bougre.

Je n'en reviens pas.

 

Ce n'est pas ce soir encore, que je vais commettre un crime.

 

 

A suivre....

 

 

 

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 22:03

 

 

 

 

 

Les gens du bus sont étranges.

Les gens en général le sont.

Mais,

ceux du bus sont un « level »  au dessus des autres.

 

Parfois, ils le sont tellement fort,

qu'ils me font peur.

Parfois ils arrivent à me décrocher un rictus,

mais ce n'est que de la moquerie.

Je n'ai aucune pitié pour ces gens là,

qu'ils soient handicapés,

ou qu'ils se pensent "normaux".

Pour moi le bus est une sorte de foire aux monstres.

ils y sont tous un peu plus abominables les uns que les autres.

 

Les enfants aussi, 

sont monstrueux.

Souvent, dans un autre monde, 

ils ne font attention à personne et vous toisent,

tels des animaux sauvages curieux.

Quand un filet de bave s'échappe de leur bouche,

je ne m'en étonne même plus,

ils sont étranges et sales.

Les femmes, les plus jeunes,

sont bien souvent idiotes,

et partagent leurs ahurissantes histoires d'amour,

avec tout les autres passagers de ce bus satanique.

Elles pleurnichent, pendant que je rigole dans ma barbe.

Elles hurlent, pendant que je prie dieu pour que leur interlocuteur

les pousse à bout.

Puis elles se calment, car elles se rendent compte que le silence au bout du fil

est dû au passage sous un tunnel...

 

Il a aussi ceux qui se pensent au dessus du lot,

qui parlent de grandes choses,

alors qu'ils sont aussi creux que des vases vides

Ils friment et haussent le tons dés qu'on les effleurent,

et ignorent qu'ils font également partie de ma freaklist.

 

 

Je note, chaque jour les nouveaux monstres,

qui viennent se mélanger aux autres.

J'ai aussi eu droit aux wagons des moches.

Un soir exceptionnel...

Pas une seule personne de potable dans tout le wagon, 

j'ai eu beau le longer du premier au dernier wagon.

Même ceux qui semblaient potables,

ne le sont pas totalement.

Avec leur nez déformés,

leur dents pourries,

leurs cheveux gras et indomptables,

bref rien n’allait.

 

Le plus étrange dans tout cela,

c'est que je ne parviens pas à trouver la personne

du bus, pour qui je suis également un monstre...

A croire que je suis la seule "normale" à le fréquenter,

ou bien la pire et je ne m'en rend même plus compte!

 

 

 


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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 21:18

 

 

 

Parce qu'aujourd'hui encore, 

je me demande ce qui lui est passé par la tête ce soir là.

Au lieu de me remémorer ce qu'il a dit, fait, ou ce qu'il aurait du éviter de faire,

je vais plutôt me repasser le film à l'envers.

En me mettant à sa place,

vu que visiblement, lui ne s'est jamais mis à la mienne...

 

 

  ---------------------------------

 

 

 

C'était un jeudi soir,

et j'avais enfin réussi à la faire céder à mon envie de la revoir.

J'avais passé l'après midi à lui envoyer des sms,

pour qu'elle pense à moi et je ne change pas d'avis.

J'étais certain de mon charme,

certain qu'elle craquerait et serait enfin à moi.

Il n'y a rien de plus énervant qu'une fille qui me résiste.

Il n'y a rien qui puisse me résister,

pourquoi fait elle donc son intéressante en me faisant ainsi languir?!?

Peu importe, ce soir elle est à moi!

Pour 1h, une nuit ou pour la vie.

 

Je voulais la combler,

pour sentir la défaillance dans ces yeux,

au moment où elle comprendrais qu'elle est folle de mon être.

Les femmes sont facilement corrompues.

Elle est arrivée, en retard,

j'ai cru comprendre qu'elle n'était jamais à l'heure.

Je ne lui en ai pas tenu rigueur,

bien que lui ai fais remarqué.

Elle avait dus réfléchir des heures entières à

la tenue qu'elle porterait.

Je sentais son parfum,

une douce vague fleuri qui me donnait encore plus envie d'elle.

Elle semblait timide, malgré nos échanges frénétiques par sms,

ou de vive voix par téléphone.

Elle semblait même presque déçue de passer à la vitesse supérieure.

Nous avions un ami en commun,

un de ces exs à qui j'avais demandé un débrief' total de sa personne,

si mystérieuse.

Il ne voulait pas m'en dire plus que ce que je savais déjà, 

pourquoi diable s'émanait il tant de questions autour d'elle?!?

 

Nous sommes allés prendre un verre.

Au moment où elle s'est levée pour aller fumer une cigarette dehors,

je marchais dans ses pas,

pour admirer le haut de son dos sublimé par une robe décolleté tout en dentelle noire.

Elle était somptueuse.

J'en devenais presque en trans.

Je ne pouvais plus la quitter des yeux. 

Je tentais de me rendre intéressant,

mais je ne semblais pas la passionner.

Elle paraissait ailleurs, comme impatiente de me quitter.

 

Mais jamais je ne la laisserais partir.

Pas comme ça.

 

Je n'ai rien prémédité,

je n'y avais même jamais songé,

ni pour elle, 

ni pour une autre.

Mais tout mon corps était comme possédé.

Elle me rendait dingue.

Ses grands yeux verts me toisaient,

tels deux yeux de bitch qui m'aguichaient.

Je ne savais que penser.

Dans le fond, je savais qu'elle me voulait,

une atmosphère sexuellement dense flottait dans les airs.

 

Elle parlait peu,

trop envoutée par mes paroles,

elle les buvait comme les Martini red qu'elles commandaient,

cul sec.

Ses longues mains s'agitaient sur la table,

telles des tentacules avec la tête rougie par son vernis brillant.

Je sentais monter en elle le désir, 

et décidais de couper court à ce petit jeu de dupe.

 

Je lui dis de me suivre pour un dîner romantique.

Elle me dit qu'elle acceptait,

mais uniquement le dîner, sans le romantisme.

Je compris là qu'elle comptait passer aux choses sérieuses

dés la fin de notre mise en bouche.

Je sortie le grand jeu,

dîner aux chandelles dans un restaurant bien connus des parisiens

ayant du goût.

A présent, elle fondait d'envie de m'embrasser.

Les verres de vins qu'elle buvait n’étaient qu'un prétexte

pour mieux se lâcher après le repas.

Les moues d'ennuies qu'elle prenait,

n'étaient qu'une incitation pour que j'insiste dans mes avances.

 

J'insistais donc.

Je l'ai raccompagné.

Pensant au dernier verre, chez elle.

Mais même arrivés devant sa porte, elle continuait son petit jeu.

Difficile de ne pas se laisser prendre et de lui tourner les talons de honte.

Mais, je suis plus intelligent que les autres,

et insistais encore.

Quand elle tenta de refermer la porte sur moi,

j'insistais encore.

Quand elle me repoussa pour ne pas que je la touche,

J'insistais encore.

Quand elle se mit à pleurer et crier,

j'insistais encore.

Je savais que ça faisait partie de son excitation,

qu'elle voulait que je la force,

que je la brusque,

elle, qui se faisait passer une fille farouche,

cachée en elle de beaux trésors de dévergondages.

Je le sentais.

 

Je le sentais...

jusqu'au moment où je me suis réveillé,

en la voyant sangloté dans un coin de son grand appartement haussmannien.

Là, je dois avouer, que je me suis senti un petit peu moins sùr de ma séduction.

Pour éviter toutes accusations, je me suis vite échappé.

J'ai rejoins des amis, et finis ma nuit comme s'il ne s'était rien passé.

D'ailleurs, il ne s'est rien passé!

 

Je l'ai évité,

Elle a fait de même.

Je n'ai plus jamais entendu parlé d'elle.

Preuve que dieu existe.

Je prie tous les soirs pour qu'elle la ferme...

Je n'ai rien fait de toutes manières,

elle le voulait aussi.

 

 

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 22:49

 

 

 

 

J'ai enfin réussi à me débarrasser de lui,

Non pas qu'il me déplaise.

Au contraire.

Mais je connais bien ce genre de mec.

Je suis une sorte de "profiler".

Ou du moins je m'en convaincs.

Il n'a pas l'air aussi fun qu'il le parait.

Il à plutôt tendance à se braquer pour un rien,

Il ne profite pas des petits instants,

qui font la différence entre une vie banale et ma propre vie.

Il ne se doute pas de ce que je ressens.

Il jouit de son pouvoir,

en pensant que je suis dingue de lui.

Je suis dingue d'une chose en lui,

ce qu'il représente.

Oui, il n'a d'importance pour moi,

que par le fait qu'il est mon fantasme.

Oh non pas sexuel,

enfin pas seulement.

Mais jamais je ne voudrais sauter le pas d'aller plus loin,

ça gâcherait tout,

Il gâcherait tout avec ces défauts.

Je suis trop perfectionniste pour le supporter.

Donc, je ruse.

Et je fais en sorte de le dégouter afin qu'il me laisse.

Car si je résilie la relation,

Il se mettra en quête de me reconquérir.

C'est l'âme de chasseur que possédent les hommes.

Donc, je me rends idiote, inintéressante, 

voir pressante,

et BING il tombe tous dans le panneau,

et me quitte, fière d'en avoir encore fait succomber une.

Mieux, encore, en ce moment même il ne pense déjà plus à moi.

Alors que je remplie des pages, le concernant.

Enfin, LE ou Les, aucun n'est unique.

Un jour peut être, surement même,

il m'enverra un message pour vérifier,

vérifier oui,

que je l'aime encore,

que je l'idolâtre.

Ah que j'aime me rire de lui.

Dans le fond s'il savait,

il serait peut être totalement dingue de moi,

mais je ne suis pas le "genre" de femme qu'on aime.

Je suis un amour éphémère.

Il ne faut pas que cela dur longtemps,

sinon je me las,

sinon je me casse.

Je suis trop solitaire, et en même temps trop entourée.

Je suis trop égoïste, et en même temps trop généreuse.

Je laisse les hommes aux femmes sans âmes,

aux prisonnières de leurs émotions.

Je préfère me laisser voguer entre les aventures,

et vivre comme un souffle,

un parfum que l'on sent au détour d'une ruelle,

et que l'on tente de ressentir à chaque appel d'air,

mais que l'on ne ressentira jamais,

et c'est ce fait qui en fait un instant magique.

Je suis pareil à ce parfum,

un instant magique dans ta vie, la sienne et bientôt la leur.

Mille fois bonne nuit, bonne nuit mille fois.

 

 

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 21:29

 

 

 

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 19:09

 

 

 

 

Dis,

toi!

Qui me guette par la porte entrouverte.

Entre donc un instant,

entre donc dans mon esprit...

Je t'y autorise.

 

 

Tu sais que je me maquille et me coiffe pour écrire?!?

Oui, comme pour un premier rendez vous.

J'en ai les mêmes sensations.

Je suis un peu stressée à chaque fois de me demander ce que je vais encore pouvoir dire.

Vais je être intéressante?

Vais je réussir à retenir l'attention?

 

Parenthèse (enchantée) :

Mes métaphores tournent elles toujours autour de l'amour!?

Il faut croire que oui,

Je suis une éternelle amoureuse!

Et quand je n'aime personne je me sens comme éteinte.

En ce moment d'ailleurs,

ma lumière se baisse doucement.

Ce n'est pas faute de changer l'ampoule,

mais je crois que le problème vient des circuits.

Je vais devoir tout réparer....

Où déménager!

 

Mais là n'est pas le sujet de la nouvelle d'aujourd'hui.

J'ai passé une journée étrange.

Peuplée de questionnements indigestes,

et envahie d'un certain mal être.

Oh non! Arrête tout de suite!

Je devine ta pensée!

Je ne suis pas en train de me plaindre.

Une lady ne se plaint jamais.

Je veux juste te faire partager ce sentiment qui me gratte l'intérieur du corps.

 

Une question récurrente me revenait.

Que serait ma vie si j'étais une autre personne physiquement?

Serais je réellement différente intérieurement?

Aurais je les mêmes préoccupations?

Les mêmes idées?

Serais aussi drôle et sympathique? : )

Par une autre personne,

j'entend une "belle" personne.

Ce genre de personne sur qui nul ne peut résister de se retourner.

Et bien oui! Je dois briser tes doux espoirs,

je ne suis qu'une petite bonne femme,

sans prétentieux aucunes.

Sur qui on ne se retourne que pour admirer ces magnifiques bottes.

 

Du coup, ce matin je me disais,

que devant la glace, 

je me serais admirée.

Que dans le métro,

une place on m'aurait laissé.

Qu'au travail, 

tout les hommes le chocolat chaud m’offrirait.

Qu'en partant,

une voiture me raccompagnerait.

Qu'en arrivant chez moi,

un bon diner je trouverais.

Et qu'en me couchant,

des bras forts m’envelopperaient.

 

Finalement je me suis dis que je ne m'en sortais pas si mal !

 

Le coup de la glace ne peut être pris en compte.

J'ai recouvertes toutes les miennes d'un drap

Pour punir mon visage

d'avoir laissé apparaitre un disgracieux bouton.

Pour le métro, j'ai eu une place,

certes au prix de devoir me battre.

Au travail,

je n'ai rien eu!

Mais de toutes manières je n'avais pas soif.

En rentrant,

J'ai encore une fois eu le privilège de m’asseoir.

Et sans même avoir à doubler une grand mère peu rapide!

Pour le diner,

une soupe et un grand verre d'eau,

mon petit corps svelte m'en remerciera plus tard.

Quand aux bras,

j'ai encore mieux ;

une discussion via Skype,

avec mon amoureux qui vit à l'autre bout du monde.

Comme ça....

Je peux prendre toute la place dans le lit!

 

 

Y'a pas à dire!

Etre belle ne m'aurait servi à rien...

Ma vie est trop exquise!

 

 

 

 

 

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 20:42

 

 

 

 

Je m'en rappelle comme si c'était hier!

 

Je me rappelle l'avoir préparer consciencieusement,

malgré toutes les interdictions.

J'étais jeune,

trop je pense.

Ca m'a forgé le caractère d'une façon assez étrange.

Mais de notre temps il fallait bien que j'en passe par là.

J'ai attendu,

patiente,

que l'appartement soit vide.

J'ai attendu,

patiente,

qu'il le soit pour un certain temps.

Je ne savais pas vraiment comment m'y prendre,

j'ai donc demandé des conseils que j'ai noté sur un papier.

Je l'ai gardé précieusement me promettant que quand je le sortirais ce serait pour sauter le pas.

 

Et d'ailleurs, le dernier pas se fit....

Je pus commencer à me préparer psychologiquement à la suite de ma journée.

Je stressais d'entrer dans l'inconnu.

Je sentais que l'inconnu allait lui aussi entrer en moi.

Je sentais que ma chambre de petite fille allait se remplir d'une présence,

la promiscuité se collerait aux murs telles de la graisse dans une cuisine.

La solitude s'envolerait par la fenêtre comme les rats s'enfuient quand ils sentent la maladie approcher.

Je décidais donc de prendre mon temps.

Et de jouir encore un peu des derniers instants de fillette en ma possession.

 

N'allais je pas regretter?

N'allais je pas être déçue?

Tant de questions tourbillonnaient dans ma tête.

Elles dansaient telles des funambules se riant de moi.

Elles jonglaient entre elles tentant de me dissuader.

Je me suis plantée devant la glace.

Pour savoir...

Qui j'étais.

Qui est ce que j'allais devenir.

 

Etait-ce le bon choix?

 

Je ne le savais pas encore mais je m'apprétais à entrer dans un monde nouveau.

Un monde dans lequel je ne peux plus sortir aujourd'hui.

Il m'a fait prisonnière.

Il m'aime plus que de raison et n'accepte pas de me laisser sortir.

Je me plais dans cette addiction qu'il éprouve pour moi.

Je m'y plais car je n'ai jamais connu autre chose que lui.

 

 

Après des minutes qui me parurent interminables...

Je l'ai enfin fais.

Il était là devant moi.

Je l'ai regardé.

Je l'ai caressé des yeux.

J'étais intimidée.

J'étais nerveuse.

Puis j'ai lancé la machine

et tout s'est mit en route.

Il respirait bruyamment.

Et je sentais sa chaleur,

ça me mettait à l'aise.

 

J'ai suivis toutes les indications décrites sur mon petit papier.

Ma précieuse carte au trésor.

Et j'ai plongé dans son univers tête la première.

J'avais les yeux écarquillés de plaisir face à toutes ces découvertes.

Je tremblais, tellement tout cela me semblait irréel.

J'étais en extase.

En fusion.

Mes poils de bras se hérissaient.

J'avais comme de la fièvre.

 

 

Le moment est ensuite venu d'arrêter.

Je commençais à ressentir comme un léger mal de tête.

L'excitation sans doute.

Je redoutais que l'on me surprenne.

Nous nous sommes quittés.

Non!

J’ai dus le soustraire à se reposer.

Ils avaient beaucoup moins d'énergie à l'époque.

 

Je me sentais comme neuve.

Comme sortie tout juste de ma coquille.

J'exaltais de mille feux.

Je me sentais enfin adulte.

 

.....

Si je vous raconte cela,

aujourd'hui,

c'est tout bonnement pour vous embarquez directement dans ma vie.

Pour vous embarquez directement dans mes rêves.

Réalité ou fiction je n'en suis plus sure.

Je sais juste que je suis toujours à la frontière entre les deux.

Et vous annonce en clôturant cette nouvelle,

que vous allez en avoir bien d'autres de ma vie.

 

Ma première fois n'est que le début d'une longue séquence,

où vous ne saurez jamais trop où vous en êtes

et où je ne saurais jamais trop où je vous emmène!

Ce que je sais,

c'est que ma première fois avec un ordinateur

m'a servi au moins à une chose.

Etre ici,

ce soir à vous la raconter.....

 

 

 

 

 

 

 

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