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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 11:37

 

 

Je m'appelle Alphange.

 

Alphange Cohen.

J'ai 26 ans et je suis parisienne.

Ma particularité est que

je ne contrôle plus ma vie.

En peu de temps,

2 années et demi pour être exacte,

j'ai coupé les ficelles à marionnettes

de mon existence.

Mais j'assume, 

c'est mon choix,

et j'assume.

 

 

J'ai,

pour ainsi dire,

une vie relativement saine dans l'ensemble.

Je travaille, 

énormément.

Je commence même à me faire ma place

en tant qu'artiste peintre.

Mes tableaux se vendent,

mes tableaux s'arrachent même,

pour certains.

Je vis dans un bel appartement

près de la rue Montorgueil.

Héritage de ma grand-mère,

figure emblématique 

des soirées parisiennes dans les années 50.

 

J'ai un physique.

Bien que peu dans les normes

de beauté actuelles.

Mais, 

comme on me le dit,

" j'ai de la gueule ".

Je suis enthousiaste,

gaie,

heureuse de vivre,

généreuse et souriante.

Je ne me vois pas énormément de défauts.

Du moins, pas qui rebuteraient les hommes.

La preuve en est que,

j'ai su attirer dans mes bras,

les plus convoités des hommes de ma génération.

Et de d'autres générations collées à la mienne.

Je suis une femme à homme.

Je suis une femme qui sait profiter

de ce que la vie lui offre.

 

Malgré tout,

aujourd'hui,

je me sens comme prisonnière de cette liberté.

En effet,

depuis deux ans et des poussières,

je manque de respect à mon égard.

Ces deux dernières années sont pour moi,

comme un tourbillon d'hommes,

de sexe et de rencontres.

Tout à commencé, 

un vendredi de juin.

Je menais, de main de maître,

une relation avec un homme fabuleux.

Voila déjà un an qu'il me comblait

et que nous nous réjouissions des découvertes

omniprésentes de l’un pour l’autre.

J'étais totalement et éperdument

amourachée de ce garçon.

Otello était ma raison de vivre,

ce qui faisait battre mon coeur.

 

C'est pourquoi,

aujourd'hui encore,

je ne comprend pas.

Je ne comprend pas ce qu'il m'est passé par la tête.

C'est assez fou,

mais,

c'est le jour de notre anniversaire de rencontre que,

j'ai fais la rencontre de Peppy.

Un italien, fougueux, macho, passionné d'architecture

et sans aucune retenu.

Prés de deux ans après, je réussi encore 

à gérer ces deux relations si différentes.

Il est vrai que d'avoir une double vie peut être gérable,

le soucis étant que,

je ne m'en suis pas arrêtée là.

J'ai enchainé les rencontres et relations

avec toutes sortes d'hommes plus différents les uns que les autres.

A croire même,

que je les choisissais pour leurs différences de caractère.

Pas un ne ressemblait aux autres.

Peut être qu'inconsciemment, 

cela me rassurait,

me dire qu'ils ne pourraient se connaitre,

ou du moins se fréquenter ;

étant de milieux, d'éducations et de valeurs différentes.

Je voguais entre Otello, Peppy, Thomass, Gastien, Paul-Etienne....

Un musulman, un juif, un protestant, un athée...

Un intellectuel, un sportif, un cuisinier, un styliste...

Pour être tout à fais honnête,

j'ai même émis certains doutes quand à l'orientation sexuelle de Fabian,

qui,

n'a pas encore réussi à assumer sa forte part de féminité.

 

Avec chacun d'eux je restais moi même.

En m'adaptant à leur rythme de vie.

Aucun, jamais ne s'est posé de question.

Aucun n'a jamais émit la moindre jalousie.

Il faut dire aussi, que chaque moment passé avec l'un ou l'autre

me fermait les yeux sur le reste du monde.

Nous n'étions que deux sur terre et plus rien ne 

pouvait me sortir de cette étourdissement amoureux…

Jusqu'à leur départ.

Ils avaient tous les clés de mon appartement,

ce qui m'excitait au plus haut point,

car je ne savais jamais lequel m'attendrait chez moi chaque soir en rentrant.

Forcément, tout cela me demandait une certaine flexibilité de caractère,

ainsi qu'une grande adaptation.

Mais de vivre avec tout ces hommes me procurais une telle richesse

que j'ai rapidement su que je ne pourrais me passer d'aucun.

 

Deux années et demi que cette vie m'appartient.

Deux années qui éblouissent tellement ma vision du monde

que je ne me suis même pas aperçue que je cohabite avec Otello.

Il a emménagé dans mon appartement,

bien assez grand pour deux,

ou plus.

Et c'est assez étrange, car il n'y a que deux jours de cela,

que je me suis enfin rendu compte que je recevais, également,

du courrier pour d'autres de mes petits amis.

Fabian recevait des invitations pour animer des soirées gays dans Le Marais

(ce qui accentua mes questionnements, mais après tout il n'a qu’a

assumer son côté bisexuel et ça m'ira très bien, tant que je le garde prés de moi).

Mathou les factures de ses séances chez son psy,

Gaz, quand à lui, avait du donné mon adresse à tous ses amis partis en vacances,

et je fus bombarder de cartes postales des quatre coins du monde.

Paul-Etienne s'est même fait livrer son nouvel IPhone à mon adresse.

Parfois même, j'entendais des messages destinés à Slater sur mon répondeur.

Ne restais que le courrier d'Otello composé à 90% de factures,

en toute logique,

vu que vivre ensemble implique bien des contraintes.

 

J'ai donc,

bien normalement,

commencé à me poser des questions.

Pourquoi diable donnaient ils tous mon adresse?

Serais je tombée dans un gang de trafiquants?

Toutes sortes de réponses me sont venues à l'esprit,

jusqu'à ce que la simplicité me saute aux yeux.

C'est donc, un à un que je leur ai posé la question.

Et unanimement, comme préenregistrées,

j'ai reçu une bonne vingtaine de fois,

la même réponse:

" Et bien Alphange, je vis ici, où donc voudrais tu que je reçoive mon courrier?"

s'ensuivit des questions sur ma santé,

sur ma fatigue et mon état de stress.

Puis des affirmations,

comme quoi je travaillais trop,

que je devrais prendre des vacances...

Je commençais à me perdre dans ces méandres

de personnalité.

 

Et aujourd'hui, pour la première fois,

j'ai décidé de stopper net toutes ces histoires.

De ne garder que l'unique et seul sens à ma vie :

Otello.

Avant de décider des horaires et jours adéquates à chacun

pour organiser mes ruptures j'ai pris,

en exemple,

ces émissions de télé réalité où les jury étalent les photos des candidats

afin de mieux faire leur choix.

Mon choix était fait.

Mais revoir chacun de leur visage,

me remémorer,

chacun des moments passés avec l'un, puis l'autre,

m'aiderait à rompre.

Pendant une bonne heure et demi j'entrepris donc

de dénicher, dans mes affaires,

des photos de chacun.

Photo d'identité,

photos de nos escapades en Belgique, en Espagne, dans le sud, en Slovénie etc…

Photo prise au réveil dans mon lit de draps blanc,

photo chipée dans son portefeuille,

Photo imprimée sur du papier mat légèrement pailleté...

J'en avais une pyramide entière,

de photos.

De souvenirs.

De bonheur.

Rien que de penser que je devais me défaire d'un de ces hommes

me déchirait le coeur.

J'ai commencé à étaler les photos,

les unes prés des autres et...

Et là je n'ai pas compris.

Sur chaque photo,

il y avait certes, un style différent :

le rocker,

l’intello coincé,

à contrario le totalement branché,

mais,

sur chacune de toutes ces centaines de photos,

revenait,

inlassablement,

le magique et magnifique visage

 

d'Otello.

 

 

 

 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 21:47

 

 

 

 

 

urko_Suaya_FROUFROU.jpg

 

 

 

 

 

Comment a-t-il osé ?

Faire ça à la grande,

l’immense.

Que dis-je ?

L’immesurable,

Barbara Darling?

 

 

 

                         -----------------------------------

 

 

 

C’était dans les années 70,

j’avais 30 ans

et j’étais au sommet de mon art.

Styliste d’une des plus grosses

et grasses boites de luxe de New York,

et écrivain de nouvelles à succès,

j’exultais de plaisir à vivre.

Je passais mes journées à dessiner

et écrire ce qui me plaisais.

Je dictais la mode,

je dictais la tendance,

et j’étais le modèle de tant de femmes,

et l’envie de tant d’hommes.

Je partageais mes nuits entre mes différents points de chute.

New York,

Paris,

Londres et Florence

la plupart du temps.

John,

Wilfried,

Serges et les autres

parfois.

Je travaillais énormément,

mais trouvais malgré tout le temps

de profiter de la vie.

Bien que mon travail me le permettait déjà,

de profiter de la vie.

 

Je passais de tenues en tenues,

offertes par les plus grands couturiers

Parisiens,

de talons aiguilles en talons aiguilles,

de restaurants gastronomique en bar branchés

mais surtout,

d’homme en homme.

 

Ce n’est que le soir du 09 Juillet,

que je me suis définitivement posée.

Enfin, devrais je dire

qu’il s’est DEFINIVEMENT reposé,

dans mes bras.

Il s’appelait Natan,

c’était l’architecte le plus en vue de Manhattan.

Les plus riches se le disputaient

pour la conception de leur nouvelle villa.

Il se distinguait par son goût et sa beauté

Bref,

il a finalement élu domicile dans mon cœur,

à la plus grande joie de celui ci.

Notre bonheur aveuglé par la richesse,

la beauté,

le luxe,

la démesure,

et le talent dura 3 années consécutives

sans que rien ne pu l’en déranger.

Tout allait au mieux entre nos weekend

campagnards,

nos balades main dans la main,

nos baisers langoureux,

les petits pactoles que nous ramassions

à chaque interview de couple.

 

Malgré tout,

je sentais le danger plané sur nos deux corps.

Comme un pressentiment divin qu’il m’arrivait

parfois d’avoir.

Et il me tomba dessus d’une façon bien étrange.

 

 

                         --------------------------------------

 

 

C’était un samedi après-midi.

Natan étant parti au golf avec quelques amis,

Je décidais donc de siroter une tasse d’un des meilleurs thés

du moment en téléphonant à une amie.

Pendant qu’elle me racontait une histoire

interminable sur une séance de cinéma raté

car elle s’était trompée de porte entre la sortie et celle des toilettes,

je me mis à griffonner le carnet de notes de Natan,

resté sur la table.

En passant le crayon à papier sur la page,

je vis naitre son écriture

sous mes mouvements de poignets,

laissant apparaître la trace du texte écrit sur la dernière page

qu’il avait arraché.

Amusée,

je me mis en quête de découvrir tout le mot

curieuse et certaine de l’inintérêt du résultat.

Une fois toute la page grisée,

je pu lire ce qui ressemblait fort à une lettre.

Ce qui ressemblait non,

ce qui était en était bel et bien une.

Et qui plus est,

une lettre d’amour.

 

 

 

Agathe,

 

 

Hier encore j’ai rêvé de vous. Je vous étreignez tendrement dans mes bras et vous en rougissiez de plaisir.

Me permettriez vous que mon rêve devienne un jour réalité ?

Mes bras, comme mon cœur vous sont grands ouverts.

Je ne puis pas encore vous rejoindre car je vis actuellement chez un ami avec qui j’ai des choses à régler, mais dés que cette histoire sera terminée je serais entièrement à vous.

 

Tendrement vôtre,

 

 

Natan.

 

 

 

 

 

Je fus quelques instants sonnée,

perturbée,

et irrationnelle.

Je lui cherchais une excuse,

une explication.

J’étais donc pour Natan un simple ami.

Sans E.

Avec qui il avait des choses à régler.

Je me sentais bafouée,

trahis

et honteuse.

En vue de cette découverte,

je ne vu rien de mieux à faire

que de me jeter à terre en pleurs.

Après des heures de tortures,

à repenser à ses mots,

je repris mes esprits

et mon instinct de vengeance.

 

 

 

                         ------------------------------------

 

 

Notre vie continua,

dans une harmonie mensongère plus que déroutante.

Je me forçais jour après jour

à jouer la femme aimante

et confiante.

Et lui de son côté,

simulait à merveille la joie

de vivre en ma présence,

comme un homme prévenant

et fidèle.

Les mois passèrent sans qu’aucun

ne céda.

Ses infidélités,

à présent,

me sautaient au visage

comme un groupe de sauterelles folles.

J’en découvrais  davantage

chaque semaine qui passaient.

Je ne levais pas un sourcil,

et ne demandais aucune explication,

en me gardait bien d’en parler autour de moi.

Un jour,

en épiant l’un de ces coups de téléphone

à une certaine Sarah Jones,

je compris qu’il devait la recevoir durant

les trois semaines de séminaires que je me préparais

à avoir en Asie.

Grâce à son manque de vigilance,

j’eus à loisir de préparer mon coup.

 

 

 

                         -------------------------------------

 

 

 

Après mes trois semaines éreintantes passées en Asie,

je rentrais chez moi,

accompagnée de mon assistante et d’un photographe

qui comptait faire quelques clichés

de la nouvelle décoration de la maison

imaginée par mon mari.

Il me servirait également de témoin

de la peine que j’eus en vu de la scène qui allait suivre.

Deux domestiques portaient mes valises dans l’entrée

tandis que je m’enfonçais dans le salon.

Mon cri strident

attira tout ce petit monde à me rejoindre

et à découvrir les deux corps morts,

dans d’atroces souffrances,

apparemment,

de mon mari et de ce qui semblait

être sa « salope » de maitresse.

L’odeur et la vue de ces deux imbéciles

me fit tourner de l’œil.

J’aurais pu ajouter la corde actrice

à mon arc tant je suis talent tueuse.

Doux jeu de mot que je me permets de glisser ici.

Après tout ce remue ménage

et mon déménagement immédiat de cette demeure

de la mort

et de l’infidélité,

la police et l’inspecteur Colombo

firent rapidement classés cette affaire sans suite.

Oh, je pourrais bien vous expliquer comme j’ai procédé,

mais ça enlèverait beaucoup trop de charme

à ma nouvelle.

Je vous laisse donc sur votre faim à

imaginer comment une femme

telle que moi pourrait bien punir son mari infidèle.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 17:34

 

 

 

 

Qui êtes vous?

Voila le dernier mail que j'ai reçu.

 

Qui êtes vous?

Question bien existentielle

à laquelle certaine personne

ne pourront jamais répondre.

Je fais partie de ces personnes.

 

D'ailleurs sans pousser à savoir

si je sais moi même qui je suis,

vous devriez un peu plus vous poser

cette question à mon sujet.

Qui suis je?

Ou qui est il ?

Ou encore, qui est elle ?

Un homme?

Une femme?

Un vieux?

Une jeune?

Suis je un artiste binoclard plein de débordement d'idées

et d'idéaux?

Ou plutôt une jeune adolescente

prise d'un besoin irrépressible

de partager son journal intime?

Mes nouvelles sont elles autobiographiques?

ou brodées de mensonges?

Suis un grand blond à la peau dorée par le soleil du sud?

Ou une avocate asiatique en manque de hobby?

 

Poussons le vice,

quelques secondes,

en laissant trainer dans votre esprit,

que je puisse être un violeur récidiviste

qui passe le temps comme il le peut

seul et perdu dans sa cellule.

Ou encore une jeune schizophrène 

n'ayant plus de barrière entre

les différents  événements de sa vie

et ceux qui ne la concernent en aucun point.

Je peux également être un psychologue,

qui entre chaque client  ressasse les

multiples histoires qu'ils auraient pu entendre

lors de ses consultations.

 

Qui suis je dans le fond?

Oui, qui suis je vraiment?

Si jamais je vous faisais un descriptif

total de ma personne,

me connaitriez vous alors?

Ma perception de moi même est elle

fiable ou échelonnée d'envie et de manque de confiance ?

Saurais je moi même réellement

si ce que je vous raconte est réel ?

On se brode toujours une personnalité,

on se veut toujours ce qu'on espérerait être.

Tu me suis?

 

Finalement même quand on veut rester fidèle à soi même,

est on totalement sincère,

avec nous même?

Avec les autres?

Aprés tout qu'est ce que c'est que de rester soi même ?

Car se créer une personnalité

ne fait il pas parti de nous?

 

 

Depuis l'enfance je me créé(e) des personnages,

de nouveaux noms,

je m'invente des vies,

drôles,

parfois,

tristes,

d'autres fois.

Rien ne me trouble,

je crois tellement en mes mensonges

qu'ils font souvent bien plus partie de moi

que ma réalité.

Mais cela fait il de moi quelqu'un de faux?

Ou cela est il encré dans ma personnalité

de mythomane égocentrique et irrationnel?

 

Je me cherche…

 

 

Mais essaye toujours de ne pas laisser les autres me trouver.

Je ne sais pas si je serais découvert(e) un jour

mais je me complais si fort

dans cette façon de vivre.

Finalement être soi même

serait il être fidèle jour et nuit

à nos envies?

Si c'est cela tout le monde l'est.

Car copier quelqu'un d'autre,

ou voler des opinions

peut, pour certaine personne,

être le reflet de leur personnalité

suiveuse et indécise.

 

Etre soi même n'est qu'une

sorte d'utopie de la vérité

qui ne sera jamais.

Un culte de la liberté

impossible et irréalisable,

car nous sommes tous contraints

de toutes ces règles de vie

et de pensées dictées par la société.

Donc à la question

qui êtes vous?

Je peux uniquement répondre, 

que je suis un point d'interrogation!

 

 



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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 15:38

Je crains d'être tombée sur un misogyne...

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 22:37

 

 

 

 

J'ai pourtant un homme dans ma vie,

un homme que j'aime.

Le plus parfait au monde

qui me correspond mieux que personne.

Je suis pourtant jolie,

intelligente,

peut être même trop.

Je suis intéressante,

originale et entourée.

En deux mots,

je ne manque d'aucune

affection aucune.

Ni en amour,

ni en amitié,

ni même familiale.

Si ce n'est l'absence

d'une image masculine,

de part

le départ prématuré

de mon père du foyer.

 

Mais trêve de plaisanterie

et de psychologie facile,

je ne reporterais sur cette absence

aucun traumatisme.

Non, aucune séquelle 

de ma vie d'adulte

n’est liée de prés

ou de loin à ce manque paternel.

 

Venons en au fait.

Malgré ce semblant de vie

idyllique,

je ne peux me résoudre,

durant mes moments de pauses sociales,

à rester sage et fidèle.

Néanmoins,

formatée à certaines valeurs,

que je souhaite honorer,

j’ai dus me contraindre à trouver une solution

à mes pulsions de séduction intensive.

Autrement dit,

j'ai pour hobby caché :

la drague virtuelle.

Je suis constamment à l’écoute

de mes fantasmes

et tente par le biais de mon MacBook pro

de les assouvir,

de la plus virtuelle

façon qu’il soit.

 

 

De beaux et jeunes hommes,

intéressants ou non,

mais pour le moins attachants,

sont mes principales victimes.

Je les repère,

en fais de la pâte à modeler,

et les jettent sans gêne

quand ils attendent un peu trop

de ma personne.

Oui, car le but ultime

de la pratique,

est bien entendu de rester 

dans l'imaginaire de ces messieurs.

Et uniquement dans leur imaginaire.

A choisir entre le lit et la tête,

mon choix s’est bien vite orienté.

 

On m'a parfois affublée

du doux nom « d'allumeuse »,

que je préférerais remplacer

par celui de fantasmagorique rêveuse.

 

Je ne fais rien de mal à ce que je sache,

à part me perdre

dans des pensées secrètes

avec l'aide d'hommes qui m'apportent

les ingrédients nécessaires 

à ma recette.

Qui,

une fois réalisée,

dégustée et digérée,

me laisse assez de place

pour passer directement à un autre plat,

avant que mon officiel

ne réapparaisse

et que je ne doive me remettre au régime…

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 21:49

Voila déjà des semaines,

que je ne suis plus serein.

Voilà déjà plusieurs nuits,

que je ne dors plus bien.

Comment pourrais je tout perdre?

Si vite.

Je ne suis pas prêt à cela.

Je ne pourrais pas le supporter.

J'en ai trop bavé dans ma vie,

j'ai toujours dus me battre,

combattre et attaquer 

pour survivre.

Aujourd'hui,

je mérite la reconnaissance

et je ne devrais plus vivre

dans la peur permanente.

J'ai une magnifique femme,

de beaux enfants,

de somptueux costumes

et je ne fréquente que les plus intelligents,

les plus populaires,

les plus reconnus.

Je me fiche d'eux,

je ne pense qu'à moi.

Je me fiche du but final,

je ne vois que la reconnaissance

rapide,

qui me sortira de ma phobie

du mal aimé.

Comme Claude,

je dois exorciser mes démons

de manque d'amour.

C'est ça!

Je manque cruellement d'amour,

je manque de saveur

et de goût.

 

On ne peut pas m'enlever tout ce que j'ai,

sans me donner ce qu'il me manque.

On ne peut pas encore me punir.

J'ai trop souffert,

je le répéte,

et le répéterais encore.

Si vous ne m'aimez pas,

comment voulez vous que

je m'aime moi même?

Ne m'abandonnez pas,

je ne vous ai jamais abandonné,

car jamais soutenu.

Mais je ne vous mens pas.

Car je crois en mes mensonges.

Je ne me joue pas de vous,

car je ne connais pas les règles.

je suis seul sans vous.

Je suis si seul sans vous !

 

Ce soir c'est en quelque sorte ma fête,

mon jour,

c'est mon anniversaire,

mon mariage

et mon baptême.

je crois en vous

bien d'avantage que vous ne croyez en moi.

vous m'avez mis au monde

il y a 5 ans,

ne m'enfermez pas dans un sac

rempli de cailloux

que vous expulserez

dans la Seine

d’un banal coup de pied.

Oh non,

restez mes fidèles,

je vous ferai cocus,

Léchez mes pieds,

je vous renierais.

Je sais que vous êtes maso,

vous apportez ce que vous désirez

serais comme m'ouvrir les veines

devant vos yeux.

 

J'exauce vos souhaits

d'insatisfaction,

car sans moi,

contre qui pourriez vous râler?

Sur qui reporteriez vous

vos problèmes?

je suis votre dieu,

je suis votre messie,

je suis votre maitre,

je suis votre président...

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 22:10

 

 

 

 

Je m'étais pourtant promis 

de ne jamais,

lever ma plume aux instants

où je me sens plus bas que terre.

Mais parfois le besoin d'écrire

et plus grand que ma fierté.

 

 

                                                                                                                                    .....................................

 

 

Nous avions fais les mêmes études,

à la différence que je passais mes soirées,

weekend et vacances à les payer.

Nous avions réalisé notre stage au même endroit,

sur la même période de temps,

à la différence que le maigre salaire

que nous touchions,

me payait, pour ma part

mes trop peu nombreux repas,

mon loyer et mes tickets de transports.

Nous nous étions retrouvés,

tout les deux,

en même temps sans emploi,

à la différence que je dus

me rabaisser à un job alimentaire

le temps d'avoir mieux.

Ca m'avait prit deux mois,

deux mois avant de trouver

mon premier job.

Là nos chemins se sont séparés.

 

Je me suis exilé à NY,

où j'avais trouvé,

me semblait il, 

THE job.

Job qui ne fut que désillusion,

coincé entre un boss fou,

imbu de lui même et de l'autorité

mal proportionnée,

et de collègues formatés 

dans une idéologie de la haine.

J'ai vécu pendant deux ans,

un pur enfer.

Des horaires infernaux,

du stress, de la pression.

Une perte de poids abusive,

de cheveux aussi,

des malaises et autres idées noires,

m'ont alarmé sur mon besoin de stopper là

pareille vie.

 

Je rentrais donc au pays,

heureux de retrouver repères,

amis et racines.

Je ne repris pas contact immédiatement

avec lui.

Mais quand le moment vint,

ce fut avec beaucoup d'émotions que 

je le revis.

Fidèle à lui même,

il gardait collé à sa personne

cette douce perfection qui m'obligeais

à l'idolâtrer et le jalouser encore

et encore.

 

Déjà à l'époque il était terriblement

séduisant, fortuné;

héritage d'une famille bourgeoise parisienne,

et fiancé à une fille de bonne famille,

riche elle aussi,

pour ne pas déroger à la règle et risquer

de devoir un jour faire eux même leur vaisselle.

Son appartement d'étudiant faisant 100 fois le mien.

Ses vêtements d'étudiants valaient des prix

que je n’osais même pas imaginer.

Il sortait dans les endroits huppés, 

où le seul moyen que j'avais d'y pénétrer

était d'y travailler.

Telle était sa vie.

Telle était la mienne.

 

On s'était donné RDV 

dans un de ces cafés parisiens 

où le verre d'eau vaut aussi cher 

que du champagne de PMU.

Je tenais à faire bonne figure

et acceptais sa proposition sans rechigner.

J'étais en avance,

et placé juste devant la porte d'entrée.

C'est de là,

que je sus

dés la première seconde,

que la roue n'était pas prête de tourner

pour Laurent.

 

Toujours aussi beau,

toujours pétillant d'intelligence,

de culture et de sagesse,

toujours aussi riche,

toujours aussi Lui.

Je mourais de jalousie,

et m'enfonçais dans mon siége,

en espérant qu'il m'aspire et m'étouffe 

pour que ma personne ne soit qu'un

sombre rêve en ma mémoire,

et en celle de tout les autres.

Un cauchemard plutôt.

J'aurais tant aimé

être le rêve de quelqu'un,

comme il était le mien.

Je cherchais sans cesse,

ce que je pouvais avoir de mieux,

ce qu'il pouvait m'envier?

Mais rien,

non rien ne me venait.

Ma vie était si médiocre.

Je me battais,

sans cesse pour y remédier,

mais ma jalousie maladive,

me couper les pattes,

avant même que je n'ose m'élancer.

 

On eut à peine prononcer une parole,

que je me sentais défaillir.

Comparer à,

ne serais ce qu'une semaine

de sa vie,

et toute la mienne

semblait si misérable.

Au lieu de me battre,

me défendre et croire en moi,

je me dévalorisais et m'auto rabaissais.

J'étais pathétique.

Et il le savait.

Il le savait?

Alors pourquoi donc me fréquentait il?

Pourquoi une personne si parfaite

perdrait elle son temps avec moi?

 

C'est après m' être posé cette question

que je me rendis compte que

j'avais peut être moi aussi

de l'intérêt aux yeux des autres.

Que peut être moi aussi

j'étais pour d'autres,

exceptionnel et talentueux.

 

Je me suis également

rendu compte,

qu'il vaut mieux se comparer

au must de la populace

que de s'entourer de gens médiocres 

pour paraitre " le moins pires" du lot.

 Aprés tout,

c'est en côtoyant le meilleur

qu'on le devient soit même.

Après,

le tout est de savoir vraiment

ce que l'on entend par meilleur.

 

" Les arbres les plus beaux,

les plus forts 

et les mieux placés

ne sont pas épargnés 

par les xylophages ".

 

 

 


 

 

 


 

 

 

 

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 23:59

 

 

 

 

Comme un narcoleptique, je m'endors quelques secondes chaque jour pour un peu mieux vivre mes rêves...

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 23:04

 

 

 

Elle avait une présence qui rappelait

les mots d’un poète

posés sur le papier tels des

pétales de rose amoureusement 

placés sur un lit.

Gracieuse, légère et délicate.

 

Elle puait d’une beauté naturelle,

qui exaltait les sens du plus fervent homosexuel.

Une telle perfection semblait impossible.

Ses défauts  perdus dans un bain de qualité,

avaient surement dus se sentir obligés d'exister,

pour prouver au monde entier qu'elle n'était pas un rêve.

 

Je la dégommais du regard

à chaque fois qu'elle m'en laissait la chance.

Bien consciente de la médiocrité physique

que je représentais à ses côtés.

Mais la côtoyer m’octroyait bien des avantages.

 

Ses lèvres charnues retenaient tous les souffles,

à chacun de ses silences.

Je n'ose même plus me rappeler

de l'effet que cela faisait,

lorsqu'elle nous surprenait à parler.

Elle parlait peu.

Mais toujours avec une telle finesse.

Comme une danseuse classique

qui ne s'autoriserait que la danse de ballet

pour préserver son corps d'efforts inutiles

pour tout autre sport.

 

La première fois que mes yeux se sont posés sur elle,

une lueur incandescente volait tout autour de son corps.

Je voulus instantanément être son amie.

La meilleure et la plus fidèle qu'elle ne pouvait rêver d'avoir.

Car une telle beauté n'engendre que de la jalousie féminine,

provoquée par l'envie masculine qui s'en découle.

 

Je mis une année entière

à concrétiser mon but :

faire enfin partie de sa vie.

Fière de me pavaner avec elle à mon bras

lors de soirées mondaines.

Complice de ses sourires.

Associée à ses projets.

J'exultais de me sentir si importante à ses yeux.

Mais surtout aux yeux du monde entier,

qui ne pouvait nier le choix de l'élue

de m'avoir désignée comme confidente.

 

C'est seulement après quelques années,

que je découvris le pot aux roses.

J'en fus tout d'abord extrêmement choquée.

émue, retournée, perdue.

Tout commença le jour où elle me dit,

ne fréquenter que des personnes utiles.

Par "utiles" elle entendait,

des personnes qui pouvaient lui apporter

une quelconque aide dans sa vie de tout les jours.

L'un la mettait en valeur,

l'autre lui apprenait à jouer d'un instrument,

celui ci avait beaucoup d'amis à lui présenter,

etc etc…

J'ai cherché,

sans trouver, 

ce à quoi je pouvais bien lui être utile.

Jusqu'a ce que je compris que j'étais son guignol.

Tel le fou du roi,

je la faisais, selon ses dires,

beaucoup rire.

 

Je m'en contentais au début.

puis ensuite arrivérent

de nouveaux détails de sa personnalité

qui me contrarièrent.

Elle se contredisait perpétuellement.

Un jour elle était végétarienne,

le lendemain dégustait goulument un carpaccio,

le lundi elle se disait fan de mode,

make up et

autre Louboutins

le samedi elle voulait vivre dans une cabane tel un ermite.

Incompréhension totale de ma part.

Cette fille semblait ne pas avoir de personnalité.

Elle s'adaptait aux gens avec qui elle était,

et quand un regroupement éclectique s'imposait à elle,

elle ne parlait plus et riait tranquillement.

Sa beauté faisant le reste.

 

Au fil du temps je pus remarquer

un certain éloignement,

des autres.

La huée de mouches virevoltant autour d'elle

s'estompa pour se faire de plus en rare.

Contrairement a cela,

elle s'abandonnait dans une constance de son caractère

et ne changeait pas d'un pouce.

 

Je finis moi même par me lasser,

jusqu'a la voir de moins en moins,

pour terminer par ne plus la voir du tout.

 

 

C'est donc avec tristesse,

aujourd'hui,

 que j'y repense,

en me disant que la beauté,

même la plus exceptionnelle,

ne fait pas tout.

Elle qui pensait les autres disposés à son bon vouloir

ainsi qu'a son instruction,

s'est retrouvée victime de ses souhaits.

Finalement, c’était les autres,

qui jouissaient de son image

puis s'en lassaient,

et s'éclipsaient,

de cette amitié fausse et sans profondeur.

Amitié semblable à son coeur :

incongru et vide.

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 22:21

 

 

 

 

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Le liquide  dans mon corps,

va vite le réchauffer.

Mon cœur évite encore,

froid comme un bord d’évier.

 il m’arrive d’m’agenouiller,

sur des sols en parquet.

Pas toujours pour prier,

ou qu’ca ne s’arrête jamais.

Petite fille à papa,

dans mes blondeurs bouclés,

bonbons et chocolat,

tu vas me réclamer.

N’essaye pas d’me sauver,

rien à faire j’suis comme ça,

et si ça te déplais,

des filles sages tu trouveras.

Pourquoi serais je violée ?

Battue ou mal élevée ?

La réponse dans mon nez,

Tu pourras la trouver.

 

Fais gicler la vodka,

de ta bouche à la mienne,

et tu me supplieras,

d’oublier tes poèmes.

 

Toujours tu me crois reine,

mon doux preux gentleman,

de sentiments bohèmes,

toi qui es mythomane.

Sur Facebook je clic J'aime,

qu’tu cites prettywoman,

tu t’imagines les scènes,

moi j’te balance des spam.

Je ne suis pas rousse ni chienne,

me fais pas le coup de la panne.

 

Ecoutes les Cramps,

dans ta chambre enfermée,

j’écoute pas tes romances,

j’préfére le Gin au thé.

Une bouteille de semence,

je vais vite m’enfiler,

tomber tellement je danse,

dans ton lit j’finirai.

Donc enfin tu te lance,

assume donc tes pensées,

J’exècre tes pâles avances,

C’est ce qui t'fais râler.

 

Les contraires s’attirent,

Les ressemblances autant,

moi j’attend que tu me tire

une balle, mais cependant,

mon verre laisse moi finir

sinon je tombe dedans,

et la noyade ou pire

vont m’assaillir je l’sens.

Même pas le temps d’vomir,

déjà tu es pressant,

arrêtons le martyr,

nous sommes trop différents…

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